Comment est-il possible qu'un chien attrape un cancer en reniflant les parties génitales d'un autre chien ?

On n'associe pas une tumeur maligne à une maladie infectieuse. Pendant ce temps, il existe un cancer infectieux vieux de plusieurs milliers d'années. Cependant, il n'est pas associé à la présence d'un virus, comme le cancer du col de l'utérus chez la femme. Les cellules cancéreuses canines peuvent être transmises physiquement. C'est ce qui se passe dans le cas d'une tumeur infectieuse canine vénérienne - Sticker sarcome (CTVT). Tumeur vénérienne transmissible canine). Bien que tous les maîtres-chiens ne connaissent pas son existence, les scientifiques ne sont pas nouveaux. Les éleveurs sont également bien conscients de ce problème. En effet, le CTVT affecte principalement la région génitale des animaux, entraînant la formation de tumeurs, et la maladie est le plus souvent transmise lors de l'accouplement. Cependant, une nouvelle recherche à l'Université de Cambridge, dirigée par le professeur Elizabeth Murchison, a révélé que les chiens mâles sont 4 à 5 fois plus susceptibles de développer le cancer de la bouche ou du nez. Pourquoi cela arrive-t-il?

Pourquoi le cancer vénérien attaque-t-il le nez ?

Bien que le CTVT affecte des milliers de chiens sur tous les continents et puisse également affecter le nez et la bouche, il est beaucoup moins courant. Cela se produit lorsqu'un chien renifle les organes génitaux d'un autre chien infecté par ce sarcome. Sur les près de 2 000 cas de CTVT, seuls 32 étaient nasaux ou oraux. Cependant, jusqu'à 84 pour cent. de tels cas se sont produits chez les hommes. Quelle est la raison pour ça? Les scientifiques pensent que cela a à voir avec le comportement spécifique au sexe et les différences de structure anatomique. Les hommes sont plus susceptibles de lécher les organes génitaux féminins, et les organes génitaux féminins sont plus exposés, tandis que les tumeurs chez les hommes sont souvent cachées, ce qui les rend plus difficiles à attraper.

Symptômes du cancer

Les hommes attaqués par la forme la plus courante de CTVT (organes génitaux) développent souvent des sécrétions sanglantes ou purulentes du prépuce. Le chien peut également lécher le pénis et les testicules, avoir un problème de miction ou de constipation et perdre l'appétit. Cela s'accompagne parfois d'une faiblesse visible. La zone intime peut être enflée. Cependant, si le sarcome de Sticker affecte le nez ou la bouche d'un chien, les symptômes sont complètement différents. L'animal peut éternuer, ronfler et avoir des difficultés à respirer. Parfois, le nez est déformé ou il y a un écoulement nasal ou buccal. Ne retardez pas la visite chez le vétérinaire lorsque nous remarquons de tels symptômes. De nombreux chiens se rétablissent avec un diagnostic et un traitement rapides. La probabilité de récidive après exérèse de la lésion avec une marge de tissu sain est estimée à 20-60 %. Il est également possible de poursuivre le traitement après la chirurgie, ce qui réduira encore le risque de récidive de la maladie.

Les cellules cancéreuses sautent comme des puces ?

Le sarcome de Sticker est très ancien. Il provient des cellules d'un chien qui a vécu il y a plusieurs milliers d'années et l'a transmis à un autre chien. Des preuves génétiques indiquent qu'il s'agissait probablement d'un animal ressemblant à un husky d'Asie centrale ou du nord. Depuis lors, des cellules cancéreuses vivantes se sont transmises de chien à chien comme un parasite. La propagation de ce sarcome affecte les populations de tétrapodes dans le monde entier, mais est principalement liée aux pays où les chiens se déplacent librement. Cependant, le nombre d'infections a également augmenté au cours de la dernière décennie dans d'autres pays, peut-être en raison de l'adoption d'animaux de l'étranger. Cela pourrait être résolu en examinant ces chiens. Cependant, tant qu'il n'y aura pas une telle obligation, nous devons rester vigilants. Il est difficile d'empêcher votre animal de renifler la croupe d'un autre quadrupède. Mais essayons de ne pas le laisser le lécher.